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Selon son habitude d’intégrer à sa pédagogie ce qu’il trouve de pertinent ailleurs, Célestin Freinet a emprunté au scoutisme l’idée des brevets. Il a utilisé les brevets d’abord (1947) comme alternative à l’évaluation puis comme solution à la double contrainte de résultat (produire un vrai journal avec exigences au niveau de la qualité et des échéances) et d’apprentissage (intégrer ceux qui n’ont pas la compétence mais doivent et veulent l’apprendre). Le brevet permet donc d’appliquer le modèle «expert-apprenti» et de combler ainsi les deux objectifs. Le but était de faire en sorte que les réussites de chacun se mettent au service des autres et non à son profit exclusif. 

À notre école, le sujet des brevets est apparu au moment où nous nous sommes questionné sur l’enfant que nous voulions former. C’était une façon de mettre en place un environnement favorable au développement des valeurs et de reconnaître que les enfants témoignent ou non de ces valeurs dans leurs comportements.